Les multinationales se taillent la part du lion : le supérieur privé, ce nouvel eldorado aux multiples dérives

Marie-Estelle Pech | 09 mars 2025

Par ici la monnaie ! Soutenu par la passivité de l’État, le marché éducatif, en plein essor, permet à de (trop ?) nombreuses écoles privées de fleurir sur le territoire. Au détriment des étudiants.

UNE MANNE POUR LES FONDS D’INVESTISSEMENT
L’essor de l’enseignement privé constaté depuis dix ans coïncide avec l’arrivée des fonds d’investissement, qui a permis son développement. Pour ces acteurs financiers, ce secteur apparaît comme une valeur refuge, peu risquée, avec des niveaux de marges très élevés. Selon un rapport de la Fondapol paru en 2022, les écoles dégagent une rentabilité annuelle de 10 à 15 % environ. À 8000 ou 15000 € de frais d’inscription par an, elles ont de quoi voir venir, d’autant qu’elles augmentent quasi tous les ans leurs tarifs ! « On parle même dernièrement de marges à 29 %, 30 %, c’est tout simplement énorme, affirme un important acteur du secteur.

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