Présentation de "Démocraties sous tension" en Autriche et en Slovaquie
À Vienne et Bratislava
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Les 13 et 14 juin 2019, Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, et Victor Delage, responsable des études, ont présenté en Slovaquie puis en Autriche les résultats de Démocraties sous tension, enquête réalisée dans 42 démocraties, en partenariat avec l’International Republican Institute (IRI).
Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, a tout d’abord effectué une première présentation de cette enquête planétaire le 13 juin à Bratislava devant des élus, des ambassadeurs, des think tanks et des journalistes slovaques.
Des échanges lors du Sommet des partis émergents, à l’Assemblée Nationale slovaque, ont également permis de revenir sur les questions soulevées par cette enquête.
Le 14 juin, Dominique Reynié a présenté l’enquête au QG de Neos Lab à Vienne dans le cadre du Sommet des partis émergents, puis au siège autrichien de la Konrad Adenauer Stiftung.
Les différents débats ont souligné les enjeux majeurs que constituent la confiance dans les institutions, l’adhésion au modèle de la démocratie représentative ou encore le déclin des valeurs démocratiques au sein des nouvelles générations.
Le premier volume traite d’une multitude de problématiques transversales :
L’attachement aux libertés civiques est unanime • Les sociétés démocratiques sont tolérantes • Le soutien à la démocratie représentative prévaut, malgré le discrédit des pouvoirs élus • La démocratie reste le meilleur système possible mais… • La légitimité du suffrage universel est devenue contestée • Le monde démocratique est favorable à la peine de mort • Bien qu’accepté par la majorité, l’avortement suscite des objections morales • Les changements générationnels pourraient mener à une érosion des valeurs démocratiques • L’islam suscite l’inquiétude • L’accueil des réfugiés est accepté en principe mais rejeté en pratique • Les citoyens interrogés sont généralement satisfaits de leur niveau de vie mais ont l’impression que leur manière de vivre dans leur pays est menacée • Les institutions d’ordre (police, armée, etc.) sont largement soutenues • Il y a une demande d’autorité • Les sociétés démocratiques préfèrent plus d’ordre, même si cela entraîne moins de liberté • Internet et les réseaux sociaux offrent aux citoyens la possibilité de s’informer par eux même et de s’exprimer plus librement, tout en suscitant la crainte de manipulation • Les découvertes scientifiques et technologiques sont vues comme représentant le progrès • Les géants du numérique Google, Amazon, Apple et Microsoft sont populaires, mais Facebook pas vraiment… • Contrairement à la Russie, la Chine et les États-Unis sont vus comme des puissances influentes • Les Européens sont favorables à un traitement de l’immigration au niveau de l’Union européenne • Face aux nouveaux périls, les Européens approuvent l’idée d’une armée commune • L’attachement à l’euro limite la montée du populisme en Europe • Dans la plupart des 42 démocraties de l’enquête, la mondialisation est vue comme une opportunité davantage que comme une menace.
Le second volume propose un focus par pays pour les 42 étudiés :
Albanie • Allemagne • Australie • Autriche • Belgique • Bosnie Herzégovine • Brésil • Bulgarie • Canada • Croatie • Chypre • Danemark • Estonie • Finlande • France • Grèce • Hongrie • Irlande • Israël • Italie • Japon • Lettonie • Lituanie • Luxembourg • Macédoine du Nord • Malte • Pays Bas • Nouvelle Zélande • Norvège • Pologne • Portugal • République tchèque • Roumanie • Serbie • Slovaquie • Slovénie • Espagne • Suède • Suisse • Ukraine • Royaume Uni • États Unis
Les données récoltées sont d’ores et déjà accessibles en open data sur data.fondapol.org.
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